Qu’est devenue la profession de l’IGT ?

Au vu de  la situation de la profession de l’IGT  telle que reflétée par les débats actuels sur les réseaux sociaux, il y’a lieu de jeter un coup d’œil sur le passé  pour  essayer d’évaluer le chemin parcouru.

J’aborderai deux points importants sur lesquels  il y’a beaucoup à dire en ce moment :

– La relation de l’ANCFCC  avec la profession de l’IGT

– les actions de l’ONIGT pour répondre aux attentes de ses membres

S’agissant du premier point je vais me référer au numéro 3 de juillet 1993 de la revue  : TOPOGRAPHIE ET FONCIER , publiée par la Direction de la Conservation Foncière et des Travaux Topographiques (DCFTT).

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Quand on lit l’éditorial de notre confrère J. Guerraoui on peut se poser les questions suivantes:

–  Qu’est devenu cette volonté de communication et de coopération avec l’ensemble des composantes  et métiers , relevant de cette  institution qu’est actuellement l’ANCFCC , notamment avec le secteur privé IGT ?

– Que sont devenues les excellentes relations  sous formes de partenariats avec l’enseignement  et formation des IGT ?

– Est ce que nos confrères IGT, actuels responsables au sein de l’ANCFCC sont  tous porteurs des mêmes valeurs  que celles  de leurs prédécesseurs  des premières générations  tels que reflété par l’esprit et la lettre de l’éditorial ?

En ce qui concerne le second point je vais citer le numéro 2  de juin 1996 de la revue : LE TOPOGRAPHE,  publiée par l’Association Nationale des Ingénieurs Topographes (ANITOP).

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A la lecture de cet éditorial à la lumière  des débats actuels, j’ai l’impression que beaucoup reste à faire au niveau de la profession.

La question qui se pose est celle de savoir si nos efforts sont convenablement concentrés sur les problèmes prioritaires à résoudre, ou au contraires sont ils dispersés dans beaucoup de questions secondaires  sans relation directes avec les besoins réels des  membres?

La réponse à cette question nécessite une pause , et une évaluation objective pour faire ressortir aussi bien les acquis que les domaines nécessitant réorientation.

C’est un travail auquel on doit s’atteler, avec un esprit  constructif d’ouverture et d’écoute, faute de quoi les mêmes erreurs seront répétées, car c’est plus un problème d’orientation à définir  et réaliser en commun d’une façon démocratique , et non pas celui d’individus  avec des convictions politiques parfois différentes, mais que doit rassembler malgré tout la volonté de servir la profession et notre pays.

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A propos Mohamed Timoulali

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