La onzième réunion de UN-GGIM: Africa s’est tenue à Accra Ghana les 17-21 novembre 2025 en parallèle avec AfricaGIS 2025 sous le thème : Harnessing geospatial intelligence for Africa’s sustainable and resilient future.
Le Maroc accueillera en mars 2026 la 58ème session de la la Conférence de la CEA des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, du 25 au 31 Mars 2026 à Tanger, et traitera le theme “Growth through innovation: Harnessing data and frontier technologies for Africa’s economic transformation”.
J’examine dans ce blog la relation entres ces deux évènements, sous les aspects : financement, iclusion, évaluation, et communication.
Une trajectoire continentale du financement à l’innovation
Introduction
Accra 2025 a marqué une étape décisive : le Maroc, élu président du bureau exécutif de l’UN-GGIM: Africa, a placé au cœur des débats la question du financement de la réalisation des stratégies nationales géospatiales et leurs plans d’actions.
Tanger 2026, avec la 58 Conférence des ministres de la CEA, prolonge cette dynamique, en inscrivant l’innovation et les technologies de pointe dans le cadre de la transformation économique africaine.
UN-GGIM: Africa 11 : La crédibilité par le financement
L’un des défis majeurs du comité régional UN-GGIM : Africa, est le financement de la réalisation des stratégies nationales Géospatiales et leurs plans d’action.
Ceci passe par :
Évaluation financière : pilier complémentaire à l’évaluation des objectifs et impacts.
Transparence : publication des budgets et mécanismes de financement.
Cohérence : alignement des financements avec les priorités stratégiques
Inclusivité : consultation des parties prenantes sur les choix budgétaires.
Indicateurs : disponibilité et mise en place de tableaux de bords pour mesurer coût/impact, inclusion des jeunes et des femmes, et suivi des flux financiers géospatiaux.
Le réunion UN-GGIM: Africa 11 et ECA CoM 58 se complètent compte tenue de la centralité des données géospatiales dans les divers secteurs socio-économiques.
Données et innovation : continuité entre géospatial (Accra) et économique (Tanger).
Gouvernance inclusive : participation multiacteurs et plaidoyer ciblé.
Leadership marocain : diplomatie, technique et vision stratégique.
Alignement continental : Agenda 2063 et ODD comme cadre de référence.
Partenariats régionaux : rôle des CER (CEDEAO,UEMOA, CEEAC, CEMAC, COMESA, EAC, UMA, SADC) et coopération Sud–Sud/triangulaire.
Implications pour l’Afrique
L’implication de cette relation thématique et continuité:
Relier l’évaluation financière aux ambitions de l’Agenda 2063 et de la ZLECAf.
Chiffrer la valeur économique du géospatial pour renforcer la crédibilité des politiques publiques.
Favoriser les partenariats public–privé et la coopération Sud–Sud.
Accroître la visibilité du Maroc comme acteur central de la gouvernance des données.
L’inclusion des parties prenantes
C’est un thème que j’avais abordé dans plusieurs blogs, en relation avec le chantier de la stratégie foncière nationale au Maroc. Me référant a l’inclusion de toutes les parties prenantes des secteurs publics, privé, académique et société civile.
En illustration, la participation marocaine à la conférence AfricaGIS 2021, tenue en parallèle avec la septième réunion de UN-GGIM: Africa les 22-26 novembre 2021 à Abidjan était comme suit:
– Secteur académique : kamal labbassi et Adnane Labbaci
– Secteur privé: Ithri Ait Hou, Adam Bouramdane , kamal Ben Addou Idrissi
– Secteur public: ANCFCC représentant du Maroc, enligne.
Secteurs public, privé et académique à UN-GGIM: Africa et AfricaGIS 2025
Le secteur privé
L’ Afrique du Sud président sortant du bureau exécutif de UN-GGIM: Africa, fournit un exemple de ce que doivent être les relations entre secteur public et privé.
Congrès de la FIG prévu à Cap Town les 24-29 mai 2026
J’ai eu recours à plusieurs indices et classements internationaux dans une formation en ligne IDEP, comme approche de mesurer l’impact des stratégies mises en place ( TIC, Foncier et Geospatial).
Informer les décideurs et le grand public sur ce qui se passe dans les cercles spécialisés et souvent fermés du géospatial est un impératif pour surmonter les défis du financement.
Les technologies nous offrent des moyens pour relever ce défi, en relation avec les spécialistes dans les domaines.
UN-GGIM: Africa 11 Accra et ECA CoM 58 Tanger s’inscrivent dans une même trajectoire :
Accra a posé la question du financement.
Tanger doit montrer comment l’innovation peut être financée, évaluée et rendue durable.
De Accra à Tanger, la trajectoire africaine démontre que la crédibilité par le financement et la soutenabilité par l’innovation ne sont pas des étapes séparées, mais les deux faces d’une même gouvernance des données au service de l’Agenda 2063.
From Accra to Tangier: Financing credibility and innovation sustainability
The post highlights the strategic continuity between UN-GGIM: Africa 11 (Accra, November 2025) and ECA CoM 58 (Tangier, March 2026), framing financing and innovation as two sides of Africa’s geospatial governance trajectory.
The 11th UN-GGIM: Africa meeting in Accra (November 2025) emphasized the critical challenge of financing national geospatial strategies.
Morocco, newly elected as chair of the regional committee, placed financial evaluation, transparency, inclusivity, and measurable indicators at the center of the debate.
The upcoming 58th ECA Conference of Ministers in Tangier (March 2026) extends this momentum under the theme “Growth through innovation: Harnessing data and frontier technologies for Africa’s economic transformation.” It positions Morocco as a continental hub for innovation, linking geospatial intelligence with broader economic transformation.
Key strategic continuities
Financing Innovation: Accra raised the funding question; Tangier must show how innovation can be financed, evaluated, and sustained.
Inclusive governance: Multi-stakeholder participation across public, private, and academic sectors strengthens credibility.
Continental alignment: Both events reinforce Agenda 2063, SDGs, and regional cooperation frameworks (ECOWAS, COMESA, CEMAC, UMA, SADC, etc.).
Moroccan leadership: Technical diplomacy and strategic vision consolidate Morocco’s role in geospatial governance.
Implications for Africa
Linking financial evaluation to Agenda 2063 and AfCFTA ambitions.
Quantifying the economic value of geospatial data to justify public policies.
Promoting public–private partnerships and South–South cooperation.
Enhancing Africa’s visibility in global data governance.
Communication and impact
Visual storytelling—maps, dashboards, bilingual capsules—becomes essential to convince decision-makers and the public. The proposed slogan captures the dual trajectory: “Finance innovation, govern data, transform Africa.”
Conclusion
Accra 2025 and Tangier 2026 are not separate milestones but complementary steps in Africa’s geospatial governance journey. Financing credibility and innovation sustainability together form the backbone of a continental strategy serving Agenda 2063.
“Business model options for sustainably financing IGIF Investment” Looking at national geospatial information infrastructures Morocco, UN-GGIM: Africa, Cap town, 2023