L’Infrastructure de Connaissances Géospatiales et Développement Durable

Je vais aborder dans ce blog ma participation à GéoSAT’25 le 14 mai 2025 à Tanger.

Cette deuxième édition était sous le thème : Transformation Digitale et Géomatique Avancée: vers une gestion urbaine résiliente et inclusive.

J’ai contribué à cette édition par une conférence sur les Infrastructures de Connaissances Géospatiales et Développement Durable.

Séance d’ouverture du Congrès

Table Ronde sur la Transformation Digitale et Dynamique Territoriale

Conférences plénières

Ma contribution a porté sur les Infrastructures de Connaissances Géospatiales et Développement Durable.

J’ y ai abordé les points suivants:

  • 1- Les besoins en information
    Les informations et technologies géospatiales sont désormais utilisées dans divers secteurs et dans plusieurs processus, avec un impact significatif sur les résultats sectoriels, contribuant ainsi directement à la croissance des économies nationales.
    Par conséquent les écosystèmes géospatiaux sont appelés à évoluer en parallèle avec l’écosystème numérique afin de répondre aux mutations précitées.
    Il devient donc de plus en plus nécessaire de créer des synergies entre communautés géospatiales et numériques afin de fournir des données et des connaissances géospatiales dynamiques et adaptées aux besoins du Développement Durable. Ceci passe par des Partenariats et collaborations à travers l’écosystème, et la révision des modèles économiques en cours.
  • 2- Evolution des SDI
    Le projet « Promouvoir le rôle de l’infrastructure de connaissances géospatiales (GKI) dans l’économie, la société et l’environnement mondiaux », Initié par la Division de statistique des Nations Unies (UNSD) et Geospatial World, rassemble les principales parties prenantes (gouvernement, industrie, recherche, milieu universitaire, etc.) des secteurs géospatial, numérique et utilisateurs.
    Le projet a lancé sous l’égide du World Geospatial Industry Council (WCGI), un débat sur les limites des Spatial Data infrastructure) (SDI), et leurs possibles évolutions vers de nouveaux écosystèmes (GKI), adaptés aux développements dans le contexte de la quatrième révolution Industrielle (4IR).
  • 3- La prise en compte du contexte de l’Infrastructure de Connaissances Geospatiale
    Rappelle les recommandations de UN-GGIM :Africa :’ Encourage les États membres à prendre en compte les concepts et recommandations de l’infrastructure de connaissances géospatiales lors de l’élaboration de leurs plans d’action nationaux pour le cadre intégré d’information géospatiale, afin de mieux mobiliser les décideurs politiques gouvernementaux en matière de numérique et de comprendre les communautés d’utilisateurs dans tous les secteurs industriels et les chaînes de valeur géospatiales.’
  • 4- Transformation des écosystèmes Géospatiaux
    Rôle des secteurs Privé et académique
    Nouveaux rôles pour les Agences Nationales de Cartographie et de Cadastre (ANCC)
    Financement des activités Géospatiales
  • 5- Stratégies Nationales Géospatiales et Plans d’action
    Un cadre formalisé UN-IGIF, élaboré dans le cadre de l’UN-GGIM, permet aux pays de formuler des stratégies et plans d’actions afin que le secteur de Données Géospatiales réponde aux besoins de Développement Durable, et disposer d’ Infrastructures Nationales de Données Géospatiales (INDG) efficaces pour ce faire, en évitant que les SDI eux-mêmes ne deviennent aussi de véritables Silos, et ce en prenant en considération les principes du GKI.

A propos Mohamed Timoulali

Consultant
Lien pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés