Un ancien débat sur l’exercice illégal de la profession d’IGT vient de resurgir de nouveau sur les réseaux sociaux.
Ma contribution sera sous forme de ce blog.
Action initiée en 2014
Suite à ma retraite en juin 2013 du système des NU, après dix ans de travail à la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) , et reprise de mes activités d’IGT, j’avais initié une action contre l’exercice illégal à Tinghir.
C’était auprès du CRC , Conseil Régional concerné à l’époque, dont je salue à l’occasion la réactivité , et aussi celle du CRNO dont le président m’avait contacté par la suite.
J’avais ensuite diffusé d’autres cas sur les réseaux sociaux , mais suite à la création d’un nouveau CR, les choses ont pris une autre tournure !
L’exercice illégal en toute quiétude
Je viens de recevoir un plan daté de juin 2020, qui porte la même signature qu’un autre de 2014 ci-haut. Cela montre que l’activité illégale s’est poursuivie , en l’absence d’actions concrètes et efficaces pour mettre fin à ces activités néfastes, dont l’obligation du Code QR, alors que nombre de nos cabinets sont sous le choc des conséquences de la pandémie COVID 19.
Bricoleurs, signataires et protecteurs
Un confrère dans son analyse du phénomène de l’exercice illégal avait identifié deux acteurs :
- Les voleurs (Les bricoleurs qui font le travail du terrain)
- Les receleurs ( Les IGT signataires)
Je pense pour ma part, que l’existence d’une troisième catégorie , pourrait expliquer le peu de résultat obtenu dans ce domaine.
Il s’agirait de protecteurs de ce système bien rodé.
Les protecteurs de l’exercice illégal
Une première catégorie de ce système de protection a été dénoncée publiquement dans un communiqué signé en 2015 pat trois IGT de l’oriental, suite à la campagne qui a été menée contre l’attestation de situation régulière (Extrait ci-dessous).
C’est la partie visible avec usage des campagnes médiatiques sur les réseaux sociaux notamment dans des groupes privés, profils anonymes, et recours à quelques médias électroniques, où tous les coups sont permis, dont la désinformation , le dénigrement….
L’autre catégorie de protecteurs agit de façon sournoise . Elle englobe des IGT élus aussi bien du secteur privé que du secteur public, dont les alliances dans des actions et procédures disciplinaires de façade, ne respectent ni la loi ni le règlement intérieur auxquels ils se référent. Certains poussent même l’insolence jusqu’à remettre en cause publiquement les fondements d’une justice équitable, dont l’appel est un des piliers.
En conclusion, cet extrait d’une lettre adressée le 18 janvier 2020, au président du CN de l’ONIGT.